La réconciliation est-elle possible, après une relation familiale brisée ?

La réconciliation est-elle possible, après une relation familiale brisée ?

Alors qu’il y avait des conflits incessants au sein de la famille de mon amie d’enfance Bertille, et ce depuis de longues années, son beau-père avait notifié qu’il ne voulait plus de luttes.

Au cours de ces années, Camille, sa belle-sœur guidée par un esprit de jalousie, et voulant être au-dessus de tous était allée voir des médiums, des marabouts, afin que des malédictions s’abattent sur toute sa belle-famille.

 François, son mari, aimant et solidaire de sa femme avait amplifié la situation en prenant sa défense. Critiques, injures, soupçons, fausses accusations, bagarres. La situation familiale autrefois paisible était devenue insupportable, ingérable et invivable.

Pour ramener un peu de stabilité, de paix dans le cercle familial. 

Son beau-père avait sollicité l’aide des pasteurs et aussi des anciens de la communauté, mais aucune action ne fut efficace.

La seule solution envisagée et possible proposée par les anciens était que Camille et François partent, qu’ils soient reniés par l’ensemble de la famille. Ce qui fut accepté par le beau-père. 

La maison donc de Camille et François se trouvant au sein de la ferme familiale, fut détruite. Cette action était un véritable symbole culturel de reniement.

 Le couple n’eut d’autre choix que d’aller vivre dans une autre région.

Quelque temps plus tard, le couple apprit que Camille était atteinte d’un cancer à un stade avancé, François son mari, se retrouvant seul, devait prendre soin de son épouse.

Alors que Camille se trouvait en fin de vie, Bertille souhaita rendre visite à sa belle-sœur, quand bien même, la famille ne le voulait pas. Elle a bravé les interdits, sans penser au sort qui lui serait réservé au cas où, elle enfreignait les règles établies par la coutume.

La mort de Camille étant proche, Bertille avait incité Camille, l’encourageant à se libérer du ressentiment, de la haine, du non-pardon qu’elle éprouvait pour la famille et qu’elle gardait au fond d’elle.

Camille confessa et reconnut la colère, la rancune, la rancœur, la haine, qu’elle éprouvait envers sa belle-famille.

 Elle admit à Bertille avoir été guidée par la jalousie et avoua avoir sollicité de l’aide pour que des malédictions se déversent sur la famille. 

Puis, Bertille lui parla de la puissance du pardon qui libère et guérit des blessures intérieures, la puissance du pardon qui te libère de toutes les oppressions.

Elle en vint à comprendre que les conflits familiaux n’étaient pas figés et qu’il y avait toujours un espoir possible.

Bertille, qui était réellement née de nouveau, connaissait les conséquences que le non-pardon pouvait engendrer dans la vie d’une personne, ou d’une famille. 

Elle nous faisait remarquer, que dans sa famille, ils allaient à l’église et priaient comme tout le monde. Toutefois, elle admettait également que certains d’entre eux n’avaient jamais mis en pratique les recommandations données comme nous le stipule la bible dans 1 Pierre 3 V 9 à 10 :

(9) Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction.

(10) Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu’il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses.

La joie de vivre en Jésus
run into a marathon

Two roads diverged in a yellow wooa

Par la suite, Bertille est allée voir son beau-père, puis François son beau-frère, pour les inciter à se voir dans l’espoir de parvenir à une réconciliation. L’un comme l’autre ont refusé cette idée en mettant en avant les actes commis par l’autre. 

Bertille s’est même entendu dire qu’elle n’était pas en mesure de comprendre leur coutume, car sa culture était bien différente de la leur. Lui notifiant que : 

lorsque les relations sont brisées, elles ne pouvaient jamais être restaurées.

Il était impossible pour eux qu’une réconciliation puisse être envisagé.

Néanmoins, Bertille était tenace, et elle ne parvenait pas à se résoudre à abandonner ! Elle se devait de trouver comment améliorer la situation. 

La persévérance de Bertille a fini par payer, le père et le fils finirent par accepter de se rencontrer. 

Ces retrouvailles entre les deux hommes furent suivies et observées par un grand nombre de personnes de la région, car le père de François était un notable.

Ce jour-là Bertille se souvint n’avoir jamais vu autant de monde dans leur grande maison, à tel point qu’il n’y avait même plus de place où s’assoir.

C’était la première fois qu’elle assistait à un événement de ce genre.

François tenta une approche vers son père : « S’il te plaît, pardonne-moi, père, pour ce que Camille et moi avons fait et accepte-moi à nouveau comme ton fils. » 

Le père de François, au travers des larmes, pardonna à son fils avant de l’accueillir de nouveau au sein de la famille. Waouh ! 

De son côté, le père avoua ouvertement avoir lui aussi causé du tort à son fils et sa belle-fille qui venait de décéder, ce qui choqua l’assemblée présente. Puis, il demanda pardon à son fils. Le père l’offrit une nouvelle maison et lui présenta les terres qui constituaient leur l’héritage.

Les autres membres de la famille restaient réservés à l’égard de François, ils avaient toujours un doute sur les raisons de la réconciliation. Mais, Bertille persistait et suppliait les derniers réticents de la famille et les incitait à suivre la conduite de leur père.

Dans les mois qui suivirent, chacun des membres de la famille se remirent à parler à François. L’accueillant avec joie ses enfants et lui sous leur toit. 

Plus qu’un simple acte de réconciliation, c’est un véritable symbole. 

Bertille, enchantée, racontait avec une joie non dissimulée comment sa famille s’était enfin réunie.

Elle était ravie de voir que ses enfants pouvaient de nouveau jouer avec leurs cousins.

Après ce dénouement, le beau-père jusque-là chrétien de nom seulement, eut le désir d’en savoir plus concernant la puissance du pardon qui libère.

 Et aujourd’hui encore, il recherche des conseils auprès de sa belle-fille.

Sa réconciliation avec son fils était bien le résultat de la persévérance de Bertille non seulement dans la prière, mais également de sa volonté à ne pas abandonner.

Ce n’était pas l’unique conflit familial que Bertille avait été amené à résoudre. 

Sa sœur aînée, Astrid, Vingt ans auparavant, avait pris la fuite pour rejoindre un milieu hippie. Contre la volonté de ses parents, et de sa famille, elle avait décidé de se marier. Puis, avait renié ses parents. Ces derniers, en réponse à cet affront, l’avaient reniée eux aussi. 

C’était à peu près au moment où Bertille tentait de réconcilier François et Camille avec le reste de la famille. 

Bertille avait découvert où vivait sa sœur répudiée. Elle était alors allée à sa rencontre même si en le faisant elle violait l’interdit, auxquelles ils étaient tous soumis. 

Bertille était parvenue à rendre raison à Astrid qui avait alors quitté ce milieu. Elle a trouvé l’espoir en Jésus, alors, Bertille a ensuite parlé à son père en lui conseillant d’ouvrir de nouveau la porte à sa fille. Il a accepté de le faire après une réflexion qui l’amena à dire : Je ne veux pas mourir avant de revoir ma fille. 

Bien que les membres de la famille contestèrent sa décision, le père fit entrer Astrid à nouveau dans sa maison. Bertille se souvient que c’était une fête, oui chères lectrices, C’était comme la fête du fils prodigue de Luc 15 dans la Bible.

 » Bertille nous dit : «Qu’il y avait une fête ! » Même les voisins n’auraient voulu manquer cet événement inédit pour rien au monde !

Aujourd’hui Bertille est heureuse de la résolution de ces conflits, elle est ravie de constater que sa famille est réunie et complète. Et elle dit clairement que : Nous sommes maintenant une famille unie et complète. En conclusions, je dirai que:

Tu ne devrais pas avoir peur, en pensant qu’une relation rompue est allée trop loin pour être réparée. La réconciliation est toujours possible. Dieu peut guérir les familles brisées. Alors Va et réconcilie-toi ! »

Merci encore de m’avoir lue,as-tu besoin de prière? besoin de réconciliation? écris-nous, nous serons heureux de prier avec toi, nous croyons à la puissance de la prière qui brise les barrières de nos relations.

Avec amour

Rebecca Map