L’histoire d’Edith
J’étais à l’église mais j’étais une droguée J’étais une jeune fille de 20 ans très active, j’avais déjà un bon travail, un fiancé, beaucoup d’amis, des parents qui m’aimaient et d’un clin d’œil, ma vie a changé.
J’étais chrétienne mais j’aimais prendre des risques, j’étais toujours à la recherche de plaisir et des sensations fortes.
Certains jeunes autour de moi consommaient de temps en temps de la drogue, donc je ne voyais aucune raison de ne pas en prendre aussi. Dans mon assemblée, on ne parlait pas de ces choses, c’était tabou. Sans m’en rendre compte, je suis passée de la consommation récréative à la dépendance et cela pendant 14 ans.
Chaque jour, je prenais de la méthamphétamine. Je suis donc devenue toxicomane.
J’étais une personne gentille, toujours prête à aider dans les différents ministères de l’église. Mais plus je m’enfonçais dans la drogue, plus ma venue à l’église était mal perçue.
De personne aimée, faisant partie de la communauté, je suis devenue indésirable dans ce lieu que j’aimais tant et qui m’était très familier. J’ai perdu mon travail, toutes les bonnes relations que j’avais établies depuis des années, les amis que je croyais être des frères et des sœurs m’ont abandonné.
Après quelques années de souffrance, délaissée de tous, désespérée, seule et presque à la rue, j’ai commencé à crier vers Dieu.
J’étais épuisée, je me sentais coupable, je détestais dépendre d’une drogue pour mon bonheur. Je voulais retrouver ma vie, mais chaque fois que j’essayais d’arrêter c’était la dépression qui prenait le dessus.
Je tremblais de peur mais je poussais les choses à l’extrême. J’étais parfois violente au point de commettre des vols à l’arraché et c’est seulement quand je prenais les médicaments que j’étais soulagée.
Toute ma vie, j’ai réalisé des performances pour me faire accepter. J’ai cru à tort que Dieu s’attendait à ce que j’essaie juste d’être plus forte pour qu’il puisse enfin faire le grand nettoyage en moi.
Dans ma tentative de changer, j’ai vendu tout ce que j’avais, je voulais être clean. Je voulais montrer à mon fiancé, qui jusque-là m’avait supportée et qui est devenu par la suite mon mari, que je pouvais changer, que je pouvais devenir cette personne qu’il avait toujours admirée.
Il m’avait persuadée de changer de ville, il croyait que si je quittais mon environnement, les amis que je m’étais fait dans ce milieu, je redeviendrai la personne que j’étais auparavant. Je pensais aussi que l’amour que j’avais pour lui me satisferait. Mais malheureusement au bout de quelques temps rien n’allait plus.
Malgré notre grand mariage somptueux, notre vie réussie en apparence, mon mari avait aussi ses problèmes et ses soucis à régler quand bien même il était dans le Seigneur.
Quelques mois après nous être installés dans notre nouvelle vie, j’ai rechuté, je suis retournée aux médicaments et cela nous a conduit à la rupture après deux ans de vie commune seulement.
Je me suis retrouvée à la case départ, brisée et sans domicile.
Qui voudrait encore de moi ? J’étais détruite !
When we honestly ask ourselves which person in our lives mean the most to us, we often find that it is those who, instead of giving advice, solutions, or cures, have chosen rather to share our pain and touch our wounds with a warm and tender hand.
The friend who can be silent with us in a moment of despair or confusion, who can stay with us in an hour of grief and be-reavement, who can tolerate not knowing, not curing, not heal-ing and face with us the reality of our powerlessness, that is a friend who cares.
I no longer believed in the idea of soul mates, or love at first sight. But I was beginning to believe that a very few times in your life, if you were lucky, you might meet someone who was exactly right for you. Not because he was perfect, or because you were, but because your combined flaws were arranged in a way that allowed two separate beings to hinge together.
Je n’avais plus que mon père qui m’aimait très fort. J’étais la prunelle de ses yeux. C’est ainsi que j’avais pris la résolution d’aller le voir car j’avais besoin d’aide.
Mais avant que je le fasse, la mauvaise nouvelle arriva : mon père venait de décéder subitement d’une crise cardiaque à 60 ans.
J’avais comme l’impression que tout s’écroulait autour de moi. Je ne pouvais pas imaginer la vie sans lui, qu’allais-je devenir ? la seule personne qui m’aimait était partie.
J’ai dit à Dieu que je ne serais jamais clean, sachant que ce serait trop douloureux de vivre sans drogue avec la perte de mon père et les regrets que j’éprouvais. Je m’en voulais, était-ce de ma faute ?
Je n’avais pas pu être clean quand j’avais des problèmes et maintenant que s’ajoutait la mort de mon père, le pourrais-je encore ?
J’ai donc décidé de tout arrêter et de ne plus essayer de m’en sortir.
J’étais à bout, je n’espérais plus rien de la vie. Aucun signe de mes amis, ni de mes parents, j’étais devenue une loque.
Il n’y avait plus aucun espoir pour moi et c’est là que Dieu est intervenu.
Je me souviens qu’il y avait cette amie, qui ne m’avait jamais jugée malgré la vie que je menais. C’était une ancienne droguée qui s’en était sortie. Ses frères et sa famille avaient tout fait pour la sortir de la drogue, afin de protéger la réputation de leur famille.
Elle avait été envoyée loin de nous, elle avait passé deux années à la campagne, car il ne fallait surtout pas qu’elle salisse la réputation de papa et maman qui étaient des responsables de l’église. Des années plus tard, elle était revenue clean.
C’est elle qui m’a tendu la main, elle a pleuré avec moi, elle savait que j’étais dans la rue et que mon père était mort.
Elle m’a consolé et m’a parlé à nouveau de Jésus. Combien de personnes, aujourd’hui dans l’église, sont encore fidèles comme ma merveilleuse amie devenue une véritable sœur pour moi.
Je buvais ses paroles, j’avais besoin de la miséricorde divine car je n’en pouvais plus. J’ai pleuré et je me suis adressée au Seigneur en lui disant :
« Aie compassion de moi, je ne peux pas aller dans une église. Je suis trop sale pour me retrouver dans une église. Je ne suis pas parfaite, personne ne voudra de moi, on m’a déjà rejetée moi la toxico, Jésus j’ai besoin de toi. »
Quelqu’un m’a parlé d’une télévision chrétienne, et j’ai aussi trouvé une radio en ligne.
J’ai commencé à écouter les enseignements, les messages et aussi à prier en ligne sur l’école de prière.
Je faisais aussi la prière de transformation chaque mercredi mais, malgré cela, j’avais toujours ces cachets pour me shooter. J’étais accro mais je m’accrochais à Dieu. Je savais qu’à l’école de prière en ligne personne ne me connaissait et ne connaissait mon histoire. personne ne me voyait!
J’ai commencé à lire la bible pendant un an. J’étais accrochée à ma bible, et j’ai découvert que Dieu m’aimait inconditionnellement. Jean 3 vs 16, ce verset très courant dans les assemblées, est devenu réel pour moi.
J’ai compris que c’était pour des personnes comme moi que Christ était venu. J’ai compris que la dépendance à la drogue était remédiable et qu’avec Dieu aucune montagne n’est infranchissable.
La dépendance n’était pas une maladie ou quelque chose avec laquelle je devrais vivre, mais plutôt un péché pour lequel Jésus avait payé le prix sur la croix. Cette dépendance n’avait plus à gouverner ma vie.
J’ai à nouveau consacré ma vie à Jésus, je lui ai donné mon cœur et il m’a guérie de l’intérieur. Il m’a purifiée, il m’a donnée un dégoût de toutes ces drogues. Il m’a libérée de la boue du péché et il a reconstruit ma vie.
J’ai saturé mon esprit de sa Parole (la Bible) pour apprendre à mieux le connaître.
J’ai commencé à penser ma vie autrement, à lui faire confiance.
Je suis tombée amoureuse de Jésus et ma foi a grandi. Il a commencé à me transformer, à me donner de nouveaux désirs et m’a aussi appris à exercer l’autorité pour sortir des zones de faiblesse de ma vie. Au plus profond de ma dépendance, le Seigneur m’a délivrée du désespoir pour une vie de grande joie. Je ne me drogue plus depuis plus d’un an et je n’en ai aucune envie.
Dieu a restauré tout ce que j’avais perdu y compris mon mariage. Ma mère et moi sommes plus proches que jamais, et je me réjouis de ce qu’un jour je reverrai mon père.
J’ai vu d’autres personnes dans la même situation, que celle dans laquelle j’étais, tomber amoureux de Jésus et retrouver la liberté. C’est la relation avec Dieu qui change tout. Amen !
Merci à l’école de prière!
À toi jeune fille ou femme, qui te trouve dans la prison de la dépendance aux drogues, j’aimerais te dire qu’il y a de l’espoir en Jésus. Je te parle de celui qui est mort pour toi.
Tu as peut-être été rejetée par tes amis, ta famille t’a abandonnée. Tu es devenue la risée de tout le monde, le sujet des médisances , mais Jésus ne t’a pas rejetée et il ne te fermera pas sa porte.
Si tu entends sa voix maintenant, n’endurcis pas ton cœur car un Sauveur est né pour toi. Il te suffit maintenant de t’abandonner à lui.Et lui donner ta vie.
je terminerai avec cette parole d’encouragement, qui dit ceci: Sachez donc que L’Eternel est près de ceux qui ont le cœur déchiré par la douleur, et il délivre ceux qui ont l’esprit abattu.(Ps34:18)
Que Dieu vous bénisse