Quand survient la Tempête
Pouvez-vous imaginer un scénario pareil ?
Supposons que vous êtes dans un chalutier de pêche avec une douzaine de personnes, en pleine mer agitée par des vents violents, et que vous voyez un homme qui marche sur l’eau, venir vers vous.Quelle sera votre réaction ?
Je suis heureuse, encore aujourd’hui, de servir des précieuses personnes comme vous. Merci pour votre fidélité. Beaucoup d’entre vous êtes devenues au fil du temps mes amies, mes sœurs.
Connaissez-vous, l’histoire des disciples que Jésus envoya en barque de l’autre côté du lac et qui furent pris dans une violente tempête ?
La barque était déjà en pleine mer, il y eut un grand vent violent. La mer était agitée, ils avaient beaucoup de peine à ramer, la barque était couverte par les flots. Le vent leur était contraire. Les vagues étaient d’une violence extrême. Ils paniquaient, poussant des cris stridents.
Ils pensaient sûrement vivre les derniers instants de leur vie. Ils bataillaient avec cette tempête depuis quatre bonnes heures. De plus, c’était pendant la nuit et la vue était mauvaise.
C’est à ce moment-là, qu’ils ont vu quelqu’un marcher miraculeusement sur l’eau.
Cette personne se dirigeait vers eux. Les disciples ont commencé à crier car ils étaient troublés : « c’est un fantôme ! c’est un fantôme ! ».
J’imagine très bien la scène et surtout leur frayeur.
L’homme qui marchait sur l’eau était, pour eux, un fantôme. À aucun moment, ils n’ont pensé que c’était Jésus. Jésus leur dit aussitôt : « Rassurez-vous ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! »
Et pourtant c’était Jésus qui marchait avec eux. Ils n’ont pas pu le reconnaître, ils l’ont vu la veille, ils ont mangé avec lui, mais ils ne pouvaient pas croire que c’était Jésus.
Jésus ne peut pas faire des trucs comme ça, pensaient-ils peut-être. Ils étaient démoralisés, anéantis dans leur barque. Ils pensaient à la mort, le vent soufflait complètement à l’opposé de la direction de départ.
Pierre, l’un des disciples, prit la parole au milieu des cris terrifiés des autres et il dit : « Seigneur, si c’est toi, ordonne que je vienne vers toi sur les eaux. » Aussitôt, Jésus lui dit : « Viens ! »
Pierre est sorti de la barque, il a marché sur l’eau pour aller vers Jésus. Mais quand il a vu que le vent était violent, il a eu peur et a commencé à couler, il s’est écrié : « Seigneur sauve-moi ! »
Pierre a eu de l’audace et toi qu’aurais-tu fais ?
Oser comme Pierre ou attendre que Jésus vienne jusqu’à toi ?
Beaucoup, parmi nous, avons souvent peur de faire le pas de Pierre, peur de la mer agitée, peur de nous noyer, peur de l’échec. On ne reconnait plus Jésus, ni le son de sa voix.
Alors que Pierre se noyait, Jésus étendit la main et le saisit, en lui disant : « homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
La plupart du temps, nous doutons aussi comme Pierre, nous croyons seulement en ce Jésus qui agit dans les bons moments. On ne réalise pas qu’il est aussi le Dieu qui vient au milieu des tempêtes et des vallées de nos vies.
Jusqu’à quand devons-nous encore douter de l’omniprésence de Jésus dans nos vies ? Est-ce que nous réalisons l’importance de cet attribut de Dieu ?
Jésus l’Omnipotent vient dans tes tempêtes. Il vient quand tu es en dépression. Il est encore présent quand tu es en faillite ; même quand tu ne peux plus honorer tes dettes, il est présent.
Pourquoi alors penser que Dieu ne vient que dans les bons moments ou dans les moments joyeux ?
Lorsque tu es ballottée par des vagues géantes, quand la boussole de ta vie semble te montrer le sens contraire, tu trouveras ce phare, planté là dans la nuit, pour éclairer les flots et la tempête agitée de ta vie.
Rien ne peut limiter ce Dieu là !
Nous avons une image limitée, voire erronée, de Jésus-Christ. Nous ne réalisons pas qu’il est le Dieu qui est dans le temps et dans l’espace.
Rien ne peut le limiter, rien ne peut échapper à son contrôle. Il est le Tout-Puissant, l’homme au-dessus de toute chose, il domine sur tout et rien n’échappe à son pouvoir. Il a le droit de vie ou de mort sur qui que ce soit, c’est lui le Dieu en qui j’ai cru, le Dieu Omnipotent.
Quand il nous arrive de passer par des temps difficiles, le plus souvent, nous nous renfermons sur nous. Certaines deviennent aigries voire désagréables, d’autres se coupent du monde au point de se cacher et avoir honte de ce par quoi elles passent. Le regard du voisin n’arrange pas souvent les choses.
Le jugement de la sœur, à qui Dieu avait déjà montré tes échecs, et pas les siens, dans un songe devient impitoyable.
La situation des disciples au milieu d’une mer en furie, ballottés par les vagues – leurs peurs, leurs cris, leur désespoir – décrit malheureusement certaines de nos saisons.
Qui n’a jamais été ballottée par les soucis de la vie ? Les tempêtes peuvent survenir dans la vie et on peut se sentir comme ballotées par de violentes vagues : une personne endettée, poursuivie par les créanciers, vivant dans l’anxiété ; une personne en instance de divorce envahit par la culpabilité ; une personne dans le péché rongé par la honte…etc.
J’ai connu des tempêtes dans ma vie : procès, maladie, deuil…
Il y a des saisons comme cela les amies, et c’est la vie !
Mais est-ce pour autant qu’il faille à tout prix regarder à la tempête ? Est-ce que pour autant qu’il faille rester là à se morfondre et chercher par tous les moyens le coupable ? Quand bien même tes cris seraient stridents ta situation changera-t-elle pour autant ?
Souviens-toi que Jésus a dit à Pierre « Viens ! ».
Aujourd’hui, il te dit la même chose « viens ! Je te tends la main, suis-moi, laisse-toi guider par moi, fais-moi confiance pour une fois. Tu ne m’attendais certainement pas dans une tempête, mais c’est au sein de cette tempête que je me révèle à toi.
C’est au milieu de toute cette course contre le cancer, contre le coronavirus, le cœur déchiré par le chagrin et parfois la perte de l’être que tu aimes, ou que tu chéris tant, que moi Jésus je démontre ma puissance. Même si la peur t’envahit à ce moment-là, tu as besoin de la puissance du Saint-Esprit pour la vaincre, pour faire reculer le découragement, pour rejeter les pensées qui peuvent t’arrêter dans ta marche vers moi.
Nous sommes souvent nos pires ennemies : on est terrifié par une relation qui a mal tourné ; un projet qui n’a pas abouti. Nous nous empêchons de faire ce que Dieu nous a déjà appelés à faire car la peur et l’angoisse de repartir à zéro nous tourmentent. Certaines vivent dans la gloire passée et refusent de se battre. Les disciples ont combattu au milieu de la nuit, pendant neuf heures dans un froid atroce, dans une tempête déchirante. J’imagine le désespoir, la déprime, et comment soudain, ils aperçoivent quelqu’un qui marche vers eux sur l’eau. Ils ne s’attendaient pas à ce que Jésus vienne à eux de cette façon-là.
C’est comme certaines d’entre nous les amies !
Nous ne nous attendons pas à ce que Jésus vienne dans une mauvaise économie, comme en ce moment dans le pays. Nous ne nous attendons pas à ce qu’il vienne dans un procès horrible.
Qui peut penser que Jésus vienne en plein milieu d’un procès au tribunal ?
Penses-tu qu’il puisse venir dans un mariage brisé, détruit et le restaurer ?
T’attends-tu à ce qu’il vienne dans cette prison dans laquelle se trouve ton enfant, que tu penses condamné ?
T’attends-tu à le voir dans cette salle de psychiatrie ?
Tu te dis : « non ce n’est pas sa place ici, Il ne viendra pas ! »
T’attends-tu à le voir dans cette salle d’hôpital en réanimation alors que le pronostic vital est déjà engagé.
« Il faut que tu saches que je viens dans la tempête, je viens dans une dépression, je viens quand l’économie va mal… Pourquoi penses-tu que je viens seulement dans les bons moments ? As-tu cessé de croire ? »
Christ en nous c’est l’espérance de toute gloire, la mort peut-elle avoir le dessus sur Jésus ? L’échec peut-il se lever au-dessus de Jésus ?
Jésus a vaincu la mort, il s’est approché et a fait face à la mort. Il a dit « Mort, tu ne me fais pas peur, je t’ai vaincu. »
C’est au beau milieu de tous les procès, de toutes les incompréhensions de ta vie, que l’avocat suprême et fidèle, celui qui n’échoue à aucun procès fera son plus beau travail.
N’est-ce pas une bonne nouvelle ?
En lisant la parole d’aujourd’hui, laisse-la façonner ton cœur, qu’elle pénètre ta pensée, qu’elle comble toutes les vallées de ta vie, qu’elle abaisse toutes les collines qui se trouvent sur ton chemin.
Je prie que ce qui est tortueux soit maintenant redressé et tous chemins raboteux soient maintenant aplanis.
Au Nom de Jésus amen !
Avez-vous besoin de prière, voulez-vous nous rencontrer ?Mon équipe et moi serions heureux de vous rencontrer, de prier avec vous car nous croyons à la puissance de la prière d’accord…et comme toujours merci de nous avoir lu et à la prochaine fois.
D’après le livre de Matthieu 14 versets 24 à 32